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Contraddictions
7 novembre 2009

...

Je n'ai pas peur. Ne me réveillerai pas. Onirismes fragiles. Boule de folie immolée. Pour toi. Que tout est faux. Que tout est beau. Vaine langueur. Rancoeur? Juste cette ambiance de rêve même pas mauvais. Juste violent et su par coeur.

Energie noire. je l'ai vu. Aujourd'hui, dans une poussette, en contre bas. Assis dans un bus. Le regard sévère d'un petit enfant est encore plein de cet hydrocarbure essentiel. De ce qui ne nous appartient que par défaut. J'ai vu le coeur noir de l'innocence. Trop de sang et d'entrailles étallées sur le pont. La bouteille noire. Le fiel. Le doux et le sucré. Avaler. Comme un haut le coeur trop maceré. Vomir mon âme. Retrouver la ville mauvaise. Au plus profond. Encore. Encore. Encore.
Tu es là. En creusant à l'aveuglette tu t'es enterré. Trop profond. Reviens à moi. Reviens à moi. Extirpe toi!
Écoute le chant de ton souvenir qui résonne dans ma folie.
Vain! vain! vain!
Une larme affolé comme une parure inutile sur une bourgeoise esseulée. Tu ne m'entends pas. Je cris à m'arracher la voix.
Je me suis heurtée contre la porte.
Face au miroir. Saigne mes mains. j'ai erré dans le noir.
Vierge pute qui rie de moi. Maudite! maudite! Sans toi. Esprit d'huile et de miasme. Trop lent. Trop faible. Je sens le monde d'en dessous qui s'agite. Frémis. Je ne peux franchir cet hymen.

Si tu ne reviens pas. Je viendrais à toi.
Puisqu'il faut vieillir. Suivre le chemin. Ne s'y coucher que pour mourir.

 

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